Le premier pas qui compte
« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas » (Lao Tseu).
Dans 5 ans, je ferai le marathon de Paris.
Pourquoi pas ? 5 ans, c’est dans longtemps. Et en attendant, je trouve tous les prétextes pour ne pas sortir, ne pas m’entraîner, ne pas faire le premier pas. Il pleut, il fait froid, je n’ai pas les chaussures qu’il faut, j’ai un dossier à terminer…
En réalité, c’est le premier pas qui compte, qui compte et qui coûte. Le premier pas, c’est peut-être simplement une heure de marche aujourd’hui, avant de trottiner, puis de courir et de s’entraîner, par plaisir, chaque jour.
Les entreprises n’ont pas le choix. Si elles veulent exister dans 5 ans, impossible de garder ses pieds dans le même sabot.
Mais beaucoup d’entre elles sont paralysées, inertes et pétrifiées, dans ce monde d’imprévisibilité, d’incertitudes, de transformation des usages. Que faire ? Comment faire ? Avec des moyens limités, comment ne pas se tromper ?
Or, à condition de ne pas rester seuls et isolés, les chefs d’entreprise ont à portée de main toute une palette d’outils méthodologiques qui leur permet d’effectuer ce premier pas. Ces outils ne sont pas l’apanage des grands groupes ; les plus petites entreprises se les approprient désormais, adaptés à la taille et la maturité de chaque activité.
Une des clefs de la réussite de ce premier pas réside dans l’ouverture. Pas seulement pour observer les évolutions de ses clients ou veiller sur les comportements des concurrents, mais pour sortir de son propre cadre, de ses habitudes, de ses procédures, de son fonctionnement routinier.
Pour cela, il est souvent indispensable d’accueillir un œil extérieur, qui apportera, sans jugement de valeur, un regard perspicace sur sa propre organisation et sur le monde.
Innover, c’est apprendre à faire autre chose, autrement, ensemble.
Le premier pas, il se fait ensemble, et non pas seul. You need two to tango.
Sic transit mundi.